Gestion mentale

La Pédagogie des Gestes Mentaux

La pédagogie des gestes mentaux intègre notamment les apports de la recherche en sciences de l’éducation, didactique, pédagogie, sciences cognitives (en particulier les neurosciences et la neuroéducation.) Elle s’appuie sur le développement et fonctionnement du cerveau, les mécanismes en jeu en situation d’apprentissage et d’interactions avec les autres.

  L’accompagnement intervient à différents niveaux, selon les freins repérés et les difficultés exprimées, sur la base des informations collectées, de ses observations et des besoins de la personne.

Mettre en place des solutions globales, étape après étape

​​L’attention ouvre les portes de l’apprentissage, sans attention, il ne peut y avoir, de mémorisation, de compréhension, et de réflexion !

Comprendre, c'est prendre pour soi, c'est donner du sens

Certains diront qu’ils ont compris, parce qu’ils peuvent expliquer, d’autres parce qu’ils peuvent appliquer.​

Pour comprendre, certains procèdent par similitudes (c’est comme…) d’autres par différences (ils comprendront la règle par l’exception) ; certains ont besoin d’avoir un plan global du cours pour se situer, d’autres une progression. Certains auront besoin d’un médiateur (un professeur, un ami…) pour découvrir un cours, d’autres iront vers l’ordinateur, le livre.. ils n’ont pas besoin de l’humain, et cela peut leur suffire, où pas.​

La compréhension est possible en faisant des liens avec ce que l’on connait déjà ; ce qui a déjà été mémorisé. 

Réfléchir

Réfléchir, c’est faire retour sur une loi, une règle, une définition, d’où l’importance de bien mémoriser.

  Si la mémorisation est floue, si les connaissances sont approximatives, il est difficile d’amplifier, modifier avec de nouvelles connaissances. On dira alors que les bases ne sont pas là.

Mémoriser

Mémoriser, c’est avoir un projet dans le futur. On mémorise, parce que l’on pense s’en servir dans l’avenir.

Toute connaissance doit être stable et précise

  On voit à quel point toute connaissance doit être stable et précise pour pouvoir y faire retour dans l’avenir. Plus ces connaissances seront utilisées, plus les connections seront rapides et deviendront automatiques, pour libérer du temps aux nouveaux apprentissages.
Prenez par exemple les tables de multiplication, cela prend du temps de les savoir à l’endroit et à l’envers (à partir du résultat, connaitre les facteurs), de créer des automatismes, pour gagner du temps et de l’efficacité (et d’éviter les erreurs !) afin de permettre à une nouvelle connaissance de s’y greffer.